Ouvertures sur le monde
Notre Université doit être résolument tournée vers l’avenir et ouverte sur le monde, favorisant l’internationalisation et le renforcement des partenariats socio-économiques et culturels. Elle pourra ainsi renforcer ses missions d’enseignement et de recherche par plus de mobilités, de rencontres interculturelles et professionnelles.
I) Pour une politique des relations internationales cohérente et lisible
3 Objectifs
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1. Impulser une réflexion collégiale, transparente, pour une meilleure appropriation par les acteurs
– Elaborer la stratégie internationale de l’université à partir de celles des composantes. Recenser les tâches et les actions qui doivent relever des composantes et des services centraux.
– Transformer la commission « Relations Internationales » en une Maison de l’international pour favoriser les échanges collégiaux constructifs et la cohésion inter-UFR autour de projets fédérateurs.
– Gérer de manière plus transparente les mobilités, les délégations, les programmes d’échanges et les ressources… Une plateforme ou un espace Moodle, ouvert à toutes et tous, permettra de partager les informations pour faciliter le travail de tous les acteurs de l’international.
– Encourager les initiatives « locales » et les projets collaboratifs portés par plusieurs composantes (Semaine internationale, Summer Schools, plateforme de e-learning, dématérialisation de cours…).
2. Susciter une plus grande culture de l’international à l’université
– Repenser la communication à l’intention de nos collègues et étudiants, mais aussi à l’intention de nos partenaires.
- Présenter à l’ensemble des personnels, quel que soit leur statut, les possibilités de mobilités, leur fonctionnement et les bénéfices qui peuvent en être retirés.
- Mieux informer les étudiants de l’action internationale, en favorisant les rencontres entre étudiants de l’université d’Angers et étudiants d’échange et en harmonisant les procédures entre composantes. Faire confiance aux étudiants pour trouver les meilleurs réseaux pour communiquer avec eux.
- Organiser et coordonner le travail commun nécessaire entre la DRI, les autres directions et les composantes et SFR pour un affichage clair, en anglais, de l’offre de formation, des programmes et axes de recherche de nos laboratoires, de nos événements ou de nos partenaires…
– Organiser une « semaine des personnels » comme dans plusieurs universités partenaires, avec l’objectif de valoriser le travail des acteurs de l’international mais aussi de leur donner la possibilité d’échanger autour de leurs expertises avec leurs homologues des universités étrangères.
– Renforcer le dispositif d’aide à la réussite aux étudiants étrangers (remise à niveau, cours de méthodologie…) en lien direct avec le CELFE et les chargés d’accompagnement.
– Redonner sa place à la francophonie et à l’enseignement du Français Langue Etrangère (FLE)
– Organiser une veille sur les appels à projets de l’AUF (Agence Universitaire de la Francophonie) et à l’accompagnement des équipes pour la rédaction des réponses aux appels à projet.
– Faciliter la mobilité internationale des étudiants dans les formations en alternance en collaboration avec le CFA.
3. Renforcer le dialogue, dans sa dimension internationale, entre la recherche et la formation
– Mettre en place une vraie stratégie de gestion de nos partenariats afin d’établir le dialogue entre enseignants-chercheurs et responsables des relations internationales. De plus, l’opportunité de mobilité internationale donnée aux étudiants de Licence et de Master doit s’étendre aux étudiants préparant un doctorat.
– Valoriser et poursuivre les actions entamées dans le cadre de projets européens, terminés ou en cours.
– Permettre aux composantes de mieux gérer leurs partenariats en fonction de leurs aspirations internationales. La cartographie des partenariats internationaux, qui est très utile, doit être annuellement actualisée.
– Ajouter au planning des professeurs invités au titre de la pédagogie, un séminaire de recherche ou une table ronde dédiés aux échanges autour de son domaine de recherche.
– Introduire un volet recherche lors des semaines internationales ou lors de l’annonce de la venue d’une délégation.
– Encourager la venue de chercheurs étrangers sur une longue période (2 à 3 mois) avec un support financier adéquat. Un système de bourse est très important pour l’internationalisation de la recherche et le lien formation – recherche.
II) Pour une ouverture sur les territoires socio-économiques et culturels (Valorisation et partenariats)
Les partenariats avec les territoires favorisent l’insertion professionnelle des étudiants et permettent à l’université d’identifier les attentes et besoins de la société.
3 Objectifs
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1. Assurer un meilleur ancrage territorial
– Renforcer nos relations avec les instances métropolitaines, régionales, nationales, notamment au sein d’Angers-Loire-Campus, dont notre Université devrait être le « chef de file », en déléguant et en s’appuyant sur les composantes.
– Développer des relations avec les autres établissements d’enseignement supérieur et de recherche au sein d’Angers-Loire-Campus dans le respect de l’identité de chaque établissement et avec pour objectif de promouvoir la visibilité nationale et internationale du campus angevin.
– Mieux faire connaître notre université et ses composantes, au monde socio-économique pour jouer un rôle important dans le débat public : présentation de la Fondation, les clubs des partenaires et autres instances partenariales, les Chaires de recherche, les formations et activités de recherche, et tous les dispositifs de rencontres et d’échanges (organisation de cycles de conférences, colloques et journées thématiques, implication dans les jurys, visites des laboratoires de recherche, séjours croisés entre membres du monde socio-économique et universitaires…).
– Se mettre à l’écoute des besoins des acteurs socio-économiques tant en termes de recherche et de valorisation que de formation professionnelle : recherche appliquée, expertise et adaptation de nos formations initiales et continues.
– Mettre en relation les acteurs socio-économiques avec nos étudiants pour favoriser leur insertion professionnelle : stages, projets d’étudiants, contrats de professionnalisation, conventions CIFRE, collaborations de recherche, parrainage des étudiants et rencontres professionnelles
2. Repenser l’organisation interne de l’université en matière de partenariats
– Lever des partenariats stratégiques en recherche et en formation avec le monde socio-économique et la société civile avec une Fondation qui ne se substitue pas aux composantes et à leurs réseaux de partenaires, mais qui créé des liens entre UFR et entre SFR.
– Accompagner et orienter les chercheurs dans leurs projets de collaborations et de valorisation : développer, au plus près des laboratoires, le service support aux enseignants-chercheurs souhaitant valoriser leurs recherches (brevets, contrats, conseil scientifique…).
– Favoriser les projets interdisciplinaires au sein de l’Université, à l’instar de l’observatoire de la vie et des initiatives étudiantes. Mettre en place un pôle d’expertise multidisciplinaire pour répondre aux enjeux sociétaux qui pourra conseiller les acteurs publics comme privés dans leurs missions d’intérêt général. Promouvoir également les projets interdisciplinaires et transversaux, au sein d’Angers-Loire-Campus, de l’agglomération d’Angers et entre partenaires universitaires régionaux.
– Mettre en œuvre une politique de meilleure reconnaissance des enseignants vacataires dans les diverses composantes de l’Université d’Angers. Les vacataires sont souvent des professionnels et partenaires réels ou potentiels.
– Mettre en lumière les réseaux d’alumni des composantes et de leurs départements de formation pour favoriser les rencontres et échanges privilégiés entre étudiants, anciens étudiants et universitaires, et ainsi accroître le rayonnement de l’Université d’Angers.
– Développer le mécénat pour soutenir et promouvoir la recherche et l’enseignement universitaires, via la Fondation de l’Université et les initiatives des UFR de développement de leur Club des partenaires.
3. Renforcer la politique culturelle de Notre Université pour les étudiants et les personnels1
– Mener ensemble une réflexion sur la place et la mission de la culture à l’Université d’Angers en réfléchissant sur le projet, les actions et les lieux dont nous disposons pour proposer des voies possibles qui permettront à l’ensemble des acteurs de l’Université de recevoir et d’offrir des fruits de création culturelle.
– Orienter la mission culturelle de Notre Université en la centrant davantage sur la créativité des étudiants et plus en lien avec la transmission des savoirs et l’ouverture au monde. Mettre en place un appel à communications ou un concours d’actions inventives pour les étudiants dans le cadre d’un observatoire qui sera cogéré par les étudiants.
– Imaginer des actions (théâtrales, ludiques, interactives…) de « culture universitaire partagée », une demi-journée par an, par exemple, conçue par discipline et en collaboration avec les labos, animée par des doctorants, des étudiants en Master et des enseignants- chercheurs à l’attention des lycéens et de leurs professeurs.
– Réfléchir à des programmes culturels offerts aux étudiants dans d’autres lieux et d’autres formats (formes brèves), ouverts sur le monde et davantage en lien avec nos formations.- Mettre les étudiants et les personnels de notre université au cœur d’un dispositif culturel qui repose sur eux mais qui les porte aussi.
1 Les Universités dépendent de leurs tutelles, mais elles ont la liberté de réfléchir sur leur avenir. Plusieurs propositions d’évolution reposent sur les dimensions culturelles et philosophiques de l’université. Citons deux références :
Fabienne Brugère : « Rêves d’avenir. Pour une institution imaginaire de l’université », Revue Esprit, Juillet-Août 2023.
Cynthia Fleury et Antoine Fenoglio : « Ce qui ne peut être volé. La Charte du Verstohlen ». Tracts/Gallimard, Mai 2022.